Empreintes

Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 75 x 75 cm, 2008. Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 8 x 8 cm, 2008. Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 75 x 75 cm, 2008. Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 75 x 75 cm, 2008.
Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 75 x 75 cm, 2008. Serie Empreinte II Print foam baked on aluminium. 75 x 75 cm, 2008. Empreintes at le Pavillon, Pantin, France, 2008. Empreintes at Galerie Guigon, Paris, France, 2011.

Women’s chests are gripped in some kind of corset, trying to pull up the breast, draw up the waist and level the belly. But the flesh, bent under the plastic hull shows vacuums, and escapes by cracks and bulge out bodies. Differences between a body of a woman, with her flesh, and a stereotype, a fantasy, an image, are showed, brutally. This object is a false chest to show lingerie on shop windows. This is a functional object. The female corset symbol refers to women’s submission to men, and to the saying «you have to suffer to be beautiful ».


In these works, body without head is an object, mechanical flesh, dehumanised, with interchangeable identities. Flesh is becoming a matter to model, always in evolution. These objects can have a medical aspect, like a replacement of a limb or a organ. But they don’t « help » the body, as could the third electronic hand of Stelarc. They are just an « addition » which has a contradictory aesthetic function. Then, we can ask ourselves about limits between ugliness and beauty…


The choice of models is made because of their appearance, not according to current western beauty canons. These objects are a materialisation of useless attempts, cumbersome and grotesque to control them, to make look like body images shown in the media. This hunt for beauty becomes a contradiction… It ends up becoming an inverse effect to the intended one…


Des bustes de femmes sont serrés dans une sorte de corset, tentant de remonter les seins, creuser la taille et d’aplanir le ventre. Mais la chair se plie sous la coque en plastique, s’échappe par les interstices ou ne remplit pas les formes.


Les différences entre un corps de femme, avec sa chair, et un stéréotype, un fantasme, une image sont rendue visible, brutalement. L’objet est un bustier servant montrer de la lingerie dans les vitrines, un objet fonctionnel. Le symbole du corset féminin, renvoi à la soumission des femmes aux hommes, à l’image qu’on veut qu’elles donnent et, à l’adage «il faut souffrir pour être belle».


Dans ces travaux, le corps acéphale est un objet, chair mécanique, déshumanisé, avec des identités interchangeables. La chair devient matière à modeler, toujours en évolution. Ces objets peuvent avoir un aspect médical, comme le remplacement d’un membre ou d’un organe. Ils n’étendent pas la fonctionnalité du corps, comme pourrait l’être une prothèse remplaçant un membre absent ou perdu. Ils sont simplement un «ajout» ayant une fonction esthétique contradictoire. On peut alors se poser des questions sur les limites de la beauté et de la laideur…


Le choix des modèles est fait en raison de leur apparence, non conforme aux canons de la beauté occidentale actuelle. Les objets sont des matérialisations de tentatives inutiles, encombrantes et grotesques de les contrôler, de les rendre conformes à l’image du corps montré dans les médias. Cette quête de la beauté devient une contradiction… Elle fini par devenir l’effet inverse à celui recherché.

back to Works